Les commerces de Vieillevigne

Les commerces à Vieillevigne

Grâce à la mémoire de Mme Camel, de M. Estève et au livre de Paul Villa, nous avons pu reconstituer une petite partie de l’histoire du village et de ses commerces existants entre 1900 et 1970.
1910 : Au village, une société de musique était créée sous l’égide de M. Lamarque, instituteur, et de l’Abbé Jean Treil. 10 à 12 membres la constituaient. Des cours y étaient dispensés. La guerre de 14/18 mis fin à cette activité.
En 1910, Jean Guillaume Germa, meunier de père en fils, s’installait au moulin de Vieillevigne sur la route de Gardouch. L’activité fut interrompue pendant la 1ère guerre mondiale puis reprise en 1920 par Jean et Louise Germa qui vendaient de la farine aux Vieillevignois. En 1930, l’activité du moulin s’étant arrêtée, il fallait aller à Villefranche pour ces achats.
A cette époque, Mme Miquel tenait une épicerie dans la maison située sous l’actuelle maternelle et, dans le local attenant à la maison, un boulanger équipé d’un four exerçait son activité.
Aux Lazières, dans la maison juste avant le stop en descendant de la place, un boucher venait et débitait sa viande sur place pour la vendre aux Vieillevignois.
Dans les années 1945/1955, il y avait une épicerie-café-téléphone tenue par M. Fauré Gaston dans une des maisons de la rue descendant de la mairie. Mme Camel se souvient y avoir acheté des « mougettes » (sucettes stockées dans des bocaux de verre, pour 5 sous). Au XIXème, une taverne existait déjà dans cette maison.
Elle se souvient aussi du cinéma qui était organisé l’été, dans la rue, aux Lazières. N’y venaient que les habitants de ce quartier.
Toujours dans les années 50, Mme Germaine Bastrios tenait un tabac au Cammas dans l’avant-dernière maison avant le stop. Dans ce quartier, Mme Goulier, secrétaire de mairie, proposait un téléphone public.
De 1930 à 1970, Jules Villa, le frère de Paul Villa, était forgeron, en face de la maison des Pujol-Breil (Lazières) près du jardin de Mme Camel.
Vers 1930, à l’emplacement de la maison de la famille Martiner, un élevage commerce de cochons était tenu par M. Rouquet.
En rapport avec le nom de Vieillevigne, les Soeurs du Couvent de Vieillevigne fabriquaient du vin de messe à partir des raisins des vignes du village, qu’elles commercialisaient dans toute la région.